Après un premier celluloid aussi surprenant que bien ficelé, Ça Chapitre ii revient brain faire flipper dans les chaumières, sans vraiment y parvenir.
27 ans après avoir survécu à Grippe-Sou, le Club des Losers se reforme pour en finir avec le clown. La suite tant attendue de l’œuvre maîtresse de Stephen King, toujours mise en scène par Andrés Muschietti, trouve enfin sa determination mais Ça Chapitre ii peine à convaincre, à faire peur et semble particulièrement artificiel, dénué d’intérêt.
On est peut être un peu excessif, mais confront à la révélation effective qu’était le premier, sorti en 2017, on attendait beaucoup de Ça Chapitre 2. Déjà, pour voir la transposition à 50’écran la decision du roman depuis la mini-série en deux parties réalisées par Tommy Lee Wallace, en plus fidèle cependant que 50’œuvre de 1990. Ensuite parce qu’un casting adulte venait succéder aux jeunes de Stranger Things et Shazam. Sauf que la déconvenue est totale, tout ce fellow monde peine à trouver de réelles motivations, de véritables frayeurs communicatives.
Ça va pas fort…
Toujours co-écrit par le vétéran de 50’horreur, Gary Dauberman, maintenant orphelin de des lignes de ses collègues Cary Fukunaga ou Chase Palmer, le film suit pourtant les exactes traces du roman de King mais semble comme décousu. Ça Chapitre two ne parvient jamais à instaurer chez le spectateur un opinion d’horreur général. On n’y croit pas, on n’a pas peur et on ne sursaute même pas devant des classiques du spring scare. On verse plutôt pour une horreur enfantine, un long-métrage horrifique de commande et not empreint d’une ambiance véritablement glaçante. On y suit chacun des protagonistes y aller de sa scène individuelle, de ses craintes individuelles, sans que le climax ne parvienne à envelopper toutes ces scénettes comme l’accomplissement ultime.
A ce titre, on trouvait particulièrement probante la relation entre les jeunes Losers qui, sitôt devenu adultes, semblent perdre toute alchimie. Construits selon des scènes uniques, mal imbriquées par un montage trop gentillet, jamais James McAvoy ou Jessica Chastain, pourtant magistraux, ne parviendront à second’imprégner du jeu de Jaeden Lieberher et Sophia Lillis. Par contre, cite spéciale à Bill Hader, bien décidé à voler la caméra à chacune de ses apparitions, tout comme Bill Skarsgard, toujours aussi magnétique.
Pour le coup, si les différentes représentations de Ça ne sont pas bien senties ni effrayantes, de la Sorcière à Mme Kersh en passant par le corps de Owen Teague, ce sont bel et bien les apparitions du Clown qui font le summation d’effet. Que ce soit sous 50’apparence du terrible Grippe-Sou comme dans sa propre peau, Skarsgard second’amuse comme un fou et réussi, tout seul, à head faire joyeusement flipper. De quoi relativiser quand au budget augmenté, 79 millions pour Ça Chapitre 2 contre seulement 39 pour le premier volet, alors que les effets spéciaux sont passablement datés, et méchamment ratés. atomic number 79 moins le premier se contentait de développer son ambiance glauque sans s’embarquer dans un non sens narratif et visuel où même Muschietti semble dépasser par l’ampleur de ses 169 minutes indigestes.
Trop gourmande mais malheureusement trop éparpillée, Ça Chapitre 2 est une suite déplacée, très fidèle, mais peu mémorable et surtout, pas flippante pour un sou.